PRÉSENTATION PHYSIQUE;
1. Aspect général: On commence par évoquer l'âge de la personne (adolescent, jeune, vieux...) puis la taille (courtaud, trapu, haut...) ensuite la masse (mince, gros, ventru, obèse, corpulent...) enfin l'attitude (leste, souple, gracieux, …)
2. Le visage: Le visage peut être (maigre, osseux, ridé, lisse...).
Sa forme (ovale, carré, arrondi...).
Le teint (blanc, brun, rose, injecté de sang, bronzé, blême...)
La physionomie (gaie, triste, froide, souriante...).
Les cheveux (châtains, roux, ondulés, dorés, fauve, lisses, crépus, touffus...).
Le front (étroit, large, bombé, aplati...).
Les yeux (flamboyants, enfoncés, vifs, étincelants, cernés, larmoyants...).
Le nez (retroussé, camus, en bec d'aigle, crochu...).
La bouche (mince, charnue, épaisse, souriante, entrouverte...).Les joues (pommettes, creusées, joufflues...).Le menton (rond, carré, pointu...).
3. Les membres: Les épaules (larges, étroites, carrées...).
Les mains (douces, fines, massives, musclées, ridées...).
Les jambes (musclées, grosses, arquées, élancées...).
La démarche (majestueuse, gracieuse, vive, fière, raide, boiteuse, élégante...).
près avoir tracé le portrait physique, on doit parler des occupations de ce dernier (chômeur, architecte, fabricant, juge, dentiste, fermier...)
PRÉSENTATION MORALE;
Rien de bien conventionnel ressort de la personnalité d'Archibald. Tout d'abord le choix de son second prénom révèle son goût certain pour l'ancien et son abracadabrantesque originalité. Mais cette petite pointe de folie dans son existence ne fait pas tout pour expliquer un tempérament aussi complexe. Son demi-frère est le seul à voir ce qu'elle est véritablement; un monstre sournois et rusé. Un sale caractère, une mauvaise graine comme il se plait à la nommer aussi bien à la maison que lors du chemin qui les dirige vers leur établissement scolaire respectif. Ses relations avec ce dernier sont souvent l'excuse aux réprimandes, chamailleries et trouble dans la grande demeure. Loin de contrarier leurs parents dont la présence est rare au fait de leur profession, les deux jeunes adolescents s'en donnent à cœur joie pour prendre le dessus sur l'autre. Archibald ne réagit pourtant pas à la provocation et s’évertue, la plupart du temps, à garder son calme et à répondre avec diplomatie et intelligence. Ce qui a tendance à irriter d'avantage son sang chaud de frère (un peu le but). Tel un bloc de marbre, rien ne semble contrarier ou déstabiliser sa jeune sœur. Ce manque d'émotion a beau être envié par les petits rebelles de maternel, elle a pour conséquence première de faire peser sur elle une persévérante solitude. Souvent mise de côté, elle a trouvé en la lecture un compagnon fidèle.
Cet être détaché de toute normalité est souvent sujet à la critique, surtout s'il s'agit d'ennuyer avec ruse et agilité son grand frère. Pourtant, malgré les propos et comportements enfiellés, il ne fait aucun doute que la tendresse en est la principale cause. Continuellement protégée, Archi' lui en est reconnaissante mais, peu douée pour les relations avec autrui, elle se débrouille avec les armes que la nature lui a donné, qui sont ses principaux défauts en l’occurrence, pour le lui montrer. Sale caractère, la jeune femelle aime contrôler et dominer la situation. Dès lors, c'est en s’énervant qu'elle confesse qu'elle est en train de lui échapper. Malgré tout, ces petites crises sont rares et c'est bien souvent en jouant sur l'ironie et son talent pour la tragédie shakespearienne qu'elle se sort de situation dont elle perd le contrôle. Fière et digne, Archibald ne laisse jamais un évènement l'affecter et à la capacité de garder ses sentiments pour elle. Ainsi indépendante, elle n'aura jamais recours à l'aide d'autrui pour gérer une difficulté qui pourrait, étrangement, la dépasser. Dans ses bons moments, et ils sont fort heureusement fréquents, la jeune femelle est, malgré son fort caractère, une femelle facile à vivre. Riant de bon cœur à ses petites blagues et réflexions, elle a parfois le don d’apaiser les tensions. Pour finir, Archibald a souvent tendance à reprocher aux autres des situations dont ils sont les victimes ou elle-même la responsable. Pourquoi s'embêter à prendre pour soit quand d'autres peuvent très bien le faire pour elle ; de quoi en énerver ou même à en amuser plus d'un.